Un homme une rose à la main..........

Déjà l’image qui se concrétise à 20 heures sous les regards affligés d’Elkabach et Mougeotte.
Enfin, la gauche….on a toujours connu la droite, celle dépassée de De Gaulle, puis de Pompidou,le modernisme à la Giscard, mais là c’est l’aventure, la grande, la vraie, on raconte que les chars russes seront à Paris dans une semaine, que les fermes seront étatisées…..
L’homme qui incarne cette victoire fait débat, son passé, est lourd, sa prise de pouvoir du PS à la hussarde a laissé des traces…Pourtant le début est impeccable.
Cette image du panthéon, un homme, une rose à la main entre dans l’histoire…

Les débuts sont fulgurants, tout de suite un condamné un mort est gracié, Badinter porte et sublime l’abrogation de la peine de mort qui nous fait entrer dans le cercle des pays civilisés, abrogation des tribunaux d’exception, réformes sociales, les communistes sont au gouvernement, la période 1981/1983 est une parenthèse politique enchantée…Puis le ciel se couvre, la rigueur delorienne, le premier recul sur l’éducation, le désamour, les attentes déçues, Fabius qui remplace Mauroy et la première cohabitation; bbrr c’est quand même pas beau la droite chiracoballamou, du coup le François il se refait une santé et explose Chirac
Mais c’est le début de la fin, la maladie le ronge, les affaires sortent, son passé, sa fille, et après une seconde cohabitation la fin est crépusculaire.

Reste l’image d’un grand président, cultivé, aimant avec passion et viscéralement la France, un esprit brillant, libre mais retors, et trente ans plus tard on aimerait avoir un homme de cette trempe à la tête du pays.