QUICKSILVE RMESSENGER SERVICE COMIN'THRU

Voici la fin de l’histoire, de la belle histoire de ce groupe exceptionnel, grand parmi les grands du rock psychédélique, emmené à l’origine par un guitariste exceptionnel John Cipollina.
Mais Cipo est parti depuis déjà bien longtemps, écœuré par la prise de pouvoir du médiocre Dino Valenti.
Chanteur et musicien médiocre, Valenti est introduit dans le groupe par Gary Duncan, le deuxième guitariste et seul rescapé avec Greg Elmore le batteur, du Quicksilver originel sur ce disque.
Ce gars condamné à dix ans de prison pour trafic de drogue, prend les commandes du Messager Vif Argent, entraînant également le départ de David Freiberg et Nicky Hopkins.
Heureusement la pochette est encore magnifique, comme toujours. Les licornes volantes semblent se poser au paradis.
Mais sur terre c’est l’enfer. Ceux qui aiment et adorent Happy Trails ne peuvent pas imaginer que c’est le même nom de groupe qui a gravé cette infamie !
Valenti a le niveau d’un mauvais chanteur de baloche du samedi soir, le genre de gars a ramasser les bouteilles de bière vides, la musique ressemble à un sous, sous Blood Sweet & Tears, Duncan malgré quelques rares chorus, comme dans Forty Days, est noyé sous la production et la cacophonie ambiante.
L’écoute entière de cette bouse est impossible pour tout amateur du vrai Quicksilver.
Je viens pourtant de faire ce sacrifice (conscience professionnelle oblige), mais non, vraiment rien ne peut être sauvé, tant la voix criarde de Valenti gâche tout, un peu comme Yoko One chez Lennon. Les cuivres sont omniprésents mais sans aucune originalité et aucun morceau n’a le commencement d’un début d’originalité.
Que ceux qui possèdent ce disque fassent un bon geste. Gardez la pochette d’origine et cassez le afin qu’aucune autre oreille n’ait à subir cette écoute inhumaine.
De là-haut je suis sûr que John et Nicky vous remercieront