Albert Ayler : Love Cry (1968)
3 participants
Page 1 sur 1
Albert Ayler : Love Cry (1968)
Premier sujet de la rubrique jazz, une chronique du Love Cry d'Albert Ayler paru en 1968.
Un must !
Face 1
1. Love Cry
2. Ghosts
3. Omega
4. Dancing Flowers
5. Bells
6. Love Flower
Face 2
1. Zion Hill
2. Universal Indians
La réédition CD MCA de 1991 comprend deux prises inédites :
1. Love Cry (3:54)
2. Ghosts (2:45)
3. Omega (3:14)
4. Dancing Flowers (2:19)
5. Bells (3:07)
6. Love Flower (3:30)
7. Love Cry II (7:13)
8. Zion Hill (alternate take) (4:13)
9. Universal Indians (alternate take) (7:35)
10. Zion Hill (6:06)
11. Universal Indians (9:49)
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, saxophone alto (1, 10), chant (1, 9, 11)
Donald Ayler - trompette (1, 2, 3, 5, 7, 9, 11)
Call Cobbs - clavecin (3, 4, 6 ,8, 10)
Alan Silva - contrebasse
Milford Graves - batterie
Titres 1 à 6 enregistrés le 31/08/1967 aux studios Capitol à New York ;
Titres 7 à 11 enregistrés le 13/02/1968 (id).
Produit par Bob Thiele, "Love Cry" est le second album enregistré par Albert Ayler pour Impulse!, après son "In Greenwich Village", l'un des albums en concert les plus féroces de l'histoire de la New Thing. Orphelin de John Coltrane, qui avait contribué à sa signature sur le célèbre label - dont il était le fer de lance, Albert Ayler célèbre son art en enregistrant un album traversé par l'esprit du créateur de "Love Supreme", surtout lors de la première session, qui intervient seulement quelques semaines après la mort de Coltrane.
Par sa production, "Love Cry" se démarque assez nettement des albums enregistrés pour le label ESP, essentiels pour certains, mais dont la qualité audio laisse parfois à désirer. Contrairement à "New Grass", publié quelques mois plus tard, "Love Cry" se situe dans le prolongement des enregistrements d'Albert Ayler, surtout en ce qui concerne la face deux.
La première face présente toutefois une évolution intéressante : la musique d'Ayler est plus recentrée sur les thèmes, laissant moins de places aux improvisations libres. Les relectures de "Ghosts" et "Bells" sont ainsi plus faciles d'accès au néophyte, sans pour autant perdre de leur force. On notera que "Love Cry II" est une composition différente de celle qui ouvre la première face, et qu'après Coltrane et Sanders, Ayler se met lui aussi au chant - dans un style qui n'appartient qu'à lui !
La présence de Don Ayler renforce l'aspect fanfare/marche militaire des thèmes (tous composés par Albert Ayler), dont l'interprétation commune des deux frères est toujours source d'émotion : joie, dérision ou lyrisme (où l’ombre de Coltrane plane parfois). Alan Silva et Milford Graves profitent de la liberté dégagée par l'ancrage des thèmes pour combler l'espace sonore avec une créativité remarquable. Les climats créés par la contrebasse confinent par moment au malaise alors que Milford Graves délaisse l'aspect rythmique de son instrument au profit d'une vision plus poétique de la batterie. Le clavecin (électrique ?) de Call Cobbs donne en revanche un coté presque psychédélique aux titres sur lesquels il joue qui n'est pas toujours heureux. Mais la force émotionnelle du jeu d'Albert Ayler est exceptionnelle, que ce soit lors de l'exposé des thèmes ou de ses improvisations débridés, faisant de "Love Cry" l'un des manifestes de sa musique, et l'un des chefs d'œuvre du free jazz.
A lire : http://www.ayler.org/albert/html/imaginaire.html
Un must !
Face 1
1. Love Cry
2. Ghosts
3. Omega
4. Dancing Flowers
5. Bells
6. Love Flower
Face 2
1. Zion Hill
2. Universal Indians
La réédition CD MCA de 1991 comprend deux prises inédites :
1. Love Cry (3:54)
2. Ghosts (2:45)
3. Omega (3:14)
4. Dancing Flowers (2:19)
5. Bells (3:07)
6. Love Flower (3:30)
7. Love Cry II (7:13)
8. Zion Hill (alternate take) (4:13)
9. Universal Indians (alternate take) (7:35)
10. Zion Hill (6:06)
11. Universal Indians (9:49)
Personnel :
Albert Ayler - saxophone ténor, saxophone alto (1, 10), chant (1, 9, 11)
Donald Ayler - trompette (1, 2, 3, 5, 7, 9, 11)
Call Cobbs - clavecin (3, 4, 6 ,8, 10)
Alan Silva - contrebasse
Milford Graves - batterie
Titres 1 à 6 enregistrés le 31/08/1967 aux studios Capitol à New York ;
Titres 7 à 11 enregistrés le 13/02/1968 (id).
Produit par Bob Thiele, "Love Cry" est le second album enregistré par Albert Ayler pour Impulse!, après son "In Greenwich Village", l'un des albums en concert les plus féroces de l'histoire de la New Thing. Orphelin de John Coltrane, qui avait contribué à sa signature sur le célèbre label - dont il était le fer de lance, Albert Ayler célèbre son art en enregistrant un album traversé par l'esprit du créateur de "Love Supreme", surtout lors de la première session, qui intervient seulement quelques semaines après la mort de Coltrane.
Par sa production, "Love Cry" se démarque assez nettement des albums enregistrés pour le label ESP, essentiels pour certains, mais dont la qualité audio laisse parfois à désirer. Contrairement à "New Grass", publié quelques mois plus tard, "Love Cry" se situe dans le prolongement des enregistrements d'Albert Ayler, surtout en ce qui concerne la face deux.
La première face présente toutefois une évolution intéressante : la musique d'Ayler est plus recentrée sur les thèmes, laissant moins de places aux improvisations libres. Les relectures de "Ghosts" et "Bells" sont ainsi plus faciles d'accès au néophyte, sans pour autant perdre de leur force. On notera que "Love Cry II" est une composition différente de celle qui ouvre la première face, et qu'après Coltrane et Sanders, Ayler se met lui aussi au chant - dans un style qui n'appartient qu'à lui !
La présence de Don Ayler renforce l'aspect fanfare/marche militaire des thèmes (tous composés par Albert Ayler), dont l'interprétation commune des deux frères est toujours source d'émotion : joie, dérision ou lyrisme (où l’ombre de Coltrane plane parfois). Alan Silva et Milford Graves profitent de la liberté dégagée par l'ancrage des thèmes pour combler l'espace sonore avec une créativité remarquable. Les climats créés par la contrebasse confinent par moment au malaise alors que Milford Graves délaisse l'aspect rythmique de son instrument au profit d'une vision plus poétique de la batterie. Le clavecin (électrique ?) de Call Cobbs donne en revanche un coté presque psychédélique aux titres sur lesquels il joue qui n'est pas toujours heureux. Mais la force émotionnelle du jeu d'Albert Ayler est exceptionnelle, que ce soit lors de l'exposé des thèmes ou de ses improvisations débridés, faisant de "Love Cry" l'un des manifestes de sa musique, et l'un des chefs d'œuvre du free jazz.
A lire : http://www.ayler.org/albert/html/imaginaire.html
Re: Albert Ayler : Love Cry (1968)
Je ne connais quasiment pas l'oeuvre de ce musicien mais cet enregistrement donne envie.
Re: Albert Ayler : Love Cry (1968)
Oui, j'ai d'ailleurs cherché hier sur le net où je pouvais l'écouter. Pas trouvé mais je n'ai pas cherché longtemps.
kjp- Messages : 20
Date d'inscription : 01/05/2010
Sujets similaires
» Marianne FAITHFULL Give me Love to London
» Albert is back !!!
» Eric CLAPTON ROYAL ALBERT HALL 20/5/2013
» October in London 3/Jeff BECK ROYAL ALBERT HALL 26/10/2010
» Mike MATTISON You Can't Fight Love
» Albert is back !!!
» Eric CLAPTON ROYAL ALBERT HALL 20/5/2013
» October in London 3/Jeff BECK ROYAL ALBERT HALL 26/10/2010
» Mike MATTISON You Can't Fight Love
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
|
|