The BIG MAN Out !
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The BIG MAN Out !
L'homme qui colore depuis des années la musique du E Street Band a été victime d'un AVC assez grave.
On se souvient que Clarence ne semblait pas en forme lors de la dernière tournée, et que son rôle au sein du groupe était restreint.
Il est âgé de 69 ans, et il est à craindre qu'il ne reprendra pas la route même s'il se rétablit.
Bon rétablissement Clarence, ton jeu au sax m'a fait aimé cet instrument et tes sonorités m'accompagnent depuis la sortie de Born to Run.
Re: The BIG MAN Out !
il ne reprendra de toute façon pas la route mais qu'il se rétablisse et puisse profiter d'une retraite bien méritée
jungleland- Messages : 110
Date d'inscription : 30/04/2010
Re: The BIG MAN Out !
Hélas pas vraiment une surprise le décès du Big Man, quand on se souvient de ses problèmes de santé pendant la dernière tournée, certainement celle de trop.
Au Parc des Princes, la dernière fois que je l’ai vu en live, son rôle sur scène était restreint, peu d’interventions au saxo mais surtout du tambourin et des chœurs.
Pourtant, ces rares chorus donnaient toujours le frisson.
L’apport de Clarence dans l’ESB et auprès de Bruce est inestimable tant musicalement que scéniquement.
Sa présence physique, ce doux colosse, vêtue d’un costard rouge pendant les grandes années de scène (1971/1985), ce ballet avec Bruce, il semblait si léger avec son lourd instrument.
La musique aussi, c’est son jeu de saxo qui différencie l’ESB des autres groupes, cette coloration mi-jazz, mi-funk, les phrases souvent assez courtes mais puissantes qui couvrent le groupe, les chorus dévastateurs, le son des trottoirs de New york après la pluie quand la chaleur revient.
C’est lui qui avec Bruce donne le ton sur les grands albums Born to Run, Darkness, The River, Born in the USA, son effacement progressif après le réunion tour explique en grande partie la baisse de qualité des derniers CD, noyé au milieu de trop de musiciens.
Un bout de temps que je n’avais pas écouté l’ESB, les nombreux boots sont pour l’instant stockés dans un coin dans l’attente d’un classement et d’un rangement plus approprié.
Pourtant hier soir, j’ai ressorti une compilation de live de 1978 LA GRANDE ANNEE .
Et la magie demeure, intacte, préservée, Jungleland est toujours somptueux, Rosalita incontournable.
Au-delà de la diarrhée verbale qui s’empare des forums springstiniens (et du titre de Voici sur Internet qui annonce la mort du saxo de Lady Gaga !), au-delà de l’émotion démesurée, reste la perte d’un grand musicien, d’une figure, et également la mort de l’ESB, car contrairement à Danny par exemple, Clarence est irremplaçable dans l’ESB et son souffle chaud et puissant rentre dans l’histoire du rock.
Au Parc des Princes, la dernière fois que je l’ai vu en live, son rôle sur scène était restreint, peu d’interventions au saxo mais surtout du tambourin et des chœurs.
Pourtant, ces rares chorus donnaient toujours le frisson.
L’apport de Clarence dans l’ESB et auprès de Bruce est inestimable tant musicalement que scéniquement.
Sa présence physique, ce doux colosse, vêtue d’un costard rouge pendant les grandes années de scène (1971/1985), ce ballet avec Bruce, il semblait si léger avec son lourd instrument.
La musique aussi, c’est son jeu de saxo qui différencie l’ESB des autres groupes, cette coloration mi-jazz, mi-funk, les phrases souvent assez courtes mais puissantes qui couvrent le groupe, les chorus dévastateurs, le son des trottoirs de New york après la pluie quand la chaleur revient.
C’est lui qui avec Bruce donne le ton sur les grands albums Born to Run, Darkness, The River, Born in the USA, son effacement progressif après le réunion tour explique en grande partie la baisse de qualité des derniers CD, noyé au milieu de trop de musiciens.
Un bout de temps que je n’avais pas écouté l’ESB, les nombreux boots sont pour l’instant stockés dans un coin dans l’attente d’un classement et d’un rangement plus approprié.
Pourtant hier soir, j’ai ressorti une compilation de live de 1978 LA GRANDE ANNEE .
Et la magie demeure, intacte, préservée, Jungleland est toujours somptueux, Rosalita incontournable.
Au-delà de la diarrhée verbale qui s’empare des forums springstiniens (et du titre de Voici sur Internet qui annonce la mort du saxo de Lady Gaga !), au-delà de l’émotion démesurée, reste la perte d’un grand musicien, d’une figure, et également la mort de l’ESB, car contrairement à Danny par exemple, Clarence est irremplaçable dans l’ESB et son souffle chaud et puissant rentre dans l’histoire du rock.
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